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Bonnes pratiques d'hygiène > Infrastructures - Environnement de travail > Services (eau,...)
Lorsqu'il y a usage d'eau de mer propre, le professionnel doit s'assurer que l'eau de mer utilisée ne sera pas source de contamination microbiologique, chimique ou par des phycotoxines. Pour ce faire il applique la démarche préconisée par l'AFSSA dans son avis de juillet 2007. (Voir le schéma en fin de cette annexe))
1 - Etude préalable
Note - Pour ce travail le professionnel peut utiliser le " Guide des bonnes pratiques pour pompage et utilisation de l'eau de mer " en cours de validation.
Avant de choisir un point de pompage, le professionnel effectue une étude préalable des points de pompage potentiels comprenant :
o E. coli (< 15 dans 100 ml selon la norme NF ISO 9308-3 (NPP) ou NF ISO 9308-1),
o Salmonella (absence dans 5 litres d'eau selon la méthode ISO 6340),
o La turbidité (< 1 NFU).
o Matières en suspension (pour information, critère de l'eau brute pour fournir de l'eau potable < 25 mg/l)
o Contaminants chimique : métaux, HAP, PCB, fioul, pesticides,…
o Etape de rétention des particules et colloïdes pour obtenir une turbidité < 0,5 NFU après traitement,
o Etape d'adsorption pour retenir les contaminants chimiques (charbon actif, par exemple),
o Etape de désinfection pour éliminer les dangers microbiologiques (UV, par exemple)
Pour la validation des procédés il faut tenir compte de l'impact sur la sécurité des produits. A titre d'exemple, si les critères définis ci-après (ou les critères de l'eau potable) pour une eau de mer destinée à entrer en contact direct ou indirect (nettoyage d'équipements, par exemple) avec les produits de la pêche ne sont pas atteints il faudra évaluer le danger que cela peut engendrer pour les produits finis (un dépassement est possible s'il peut être montré que ce n'est pas dangereux pour le consommateur).
Exemples de critères pouvant être retenus pour l'eau de mer propre
(utilisation au contact des produits de la pêche)
[Reprise des critères retenus lors de l'étude expérimentale effectuée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Quimper Cornouaille (novembre 2009)]
2 - Dossier
L'utilisateur d'eau de mer propre constitue un dossier pour évaluation par les autorités sanitaires locales comprenant :
Pour monter son dossier d'utilisation, si nécessaire, le professionnel doit tenir compte de l'origine de cette eau de mer :
Note - Si l'eau de mer propre est fournie par un prestataire, c'est à lui qu'incombe cette responsabilité. Cela ne dispense par le professionnel utilisateur de cette eau de mer propre d'appliquer sa propre surveillance, en demandant par exemple au fournisseur d'eau de mer propre les résultats de ses surveillances (voir le chapitre relatif aux achats.
3 - Entretien et surveillance
Prévoir un nettoyage et une désinfection des équipements de stockage de l'eau de mer propre dans le plan de nettoyage et désinfection.
L'application du procédé de traitement de l'eau est surveillée par du personnel compétent (contrôle de la turbidité avec un turbidimètre, par exemple).
L'efficacité de ce traitement est régulièrement vérifiée (mesure de la turbidité, germes indicateurs d'hygiène (Escherichia coli), par exemple) (voir critères définis précédemment pour la validation du procédé).
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